Canelle en Argentine

« L’Argentine, Canelle en rêve depuis des années. La culture, la langue, la gentillesse de ses habitants… mais c’est aussi le lieu où se passent deux séries télévisées Disney qu’elle affectionne tout particulièrement : “Violetta” et “Soy Luna”.

Dans la matinée, nous arrivons à Buenos Aires. Après un vol de 13 h environ et un décalage horaire de 4 h, Canelle profite de ce premier jour pour se reposer et s’imprégner des lieux. Il fait 35 degrés en février, c’est le plein été ici.

Pour les trois prochains jours, accompagnées d’un guide francophone, nous partons à la découverte de cette ville magnifique : la Plaza de Mayo où trône la Casa de Gobierno, bâtisse de couleur rose vif ; la Catedral Primada ; le quartier de San Telmo, un des plus anciens de la ville ; celui de la Boca ; le théâtre Colón, l’un des plus beaux opéras du monde, où elle assiste même aux répétitions d’un orchestre se produisant le soir même.

Nos soirées sont rythmées par les spectacles de tango argentin. Canelle aime la danse et c’était donc incontournable pour elle de voir celle qui est née à Buenos Aires.

En milieu de semaine, nous quittons Buenos Aires pour Iguazu, où nous rejoignons notre hôtel en plein milieu du parc national. Le cadre est magnifique et nous vivons à côté des guaranis, groupe de population amérindienne qui vit là depuis toujours.

Canelle visite les chutes d’Igazu du côté argentin. Ces cascades impressionnantes sont une des 7 merveilles du monde, inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les yeux pétillants et le sourire aux lèvres, Canelle en prend plein les yeux, surtout devant le “clou final” : les gorges du diable, lieu où l’Argentine et le Brésil se rejoignent.

Avant de repartir pour Buenos Aires, la jeune fille à l’occasion de contempler les chutes côté brésilien.

C’est la dernière journée, Canelle la passe à San Antonio de Areco. Le déjeuner se fait dans une estancia, exploitation agricole, autour d’un traditionnel barbecue argentin. Elle pourra même y faire du cheval !

Sur le retour, elle me confie qu’elle a adopté le pays comme si c’était le sien, elle s’y est sentie “chez elle” et elle aimerait y revenir. Nous retrouvons la France et son hiver, nous qui nous étions habitués aux chaleurs argentines ! Canelle est fatiguée, mais heureuse, prête à voyager de nouveau dans le cadre de ses études. Du haut de ses 18 ans, la vie s’ouvre devant elle avec le souvenir d’un rêve accompli ! »

Karine, bénévole accompagnatrice