Pas-de-Calais (62)

Valentin a analysé le « Dessous des Cartes »

Réalisation du rêve :
du 03 décembre 2018 au 04 décembre 2018

Tout petit, Valentin s’est plongé dans les Atlas que sa maman avait gardés de sa propre jeunesse. Puis, peu à peu, il s’est passionné pour la géographie mondiale. À huit ans, il connaissait la majeure partie des capitales du monde. Avec le temps sa passion s’est élargie et il est aujourd’hui, à quinze ans, féru de géopolitique. Alors, quoi de plus naturel pour lui, quand il a été question de réaliser son rêve, que de souhaiter voir de l’intérieur comment on « fabriquait » son émission fétiche, proposée sur ARTE, « Le Dessous des Cartes. »

Après le départ pour Paris, l’aventure commence par l’arrivée à la médiathèque qui sert de décor à la présentation de chaque émission. Valentin est d’abord accueilli par Juliette, qui sera sa référente chez ARTE pour toute la durée de son rêve. Cet après-midi, Valentin assistera au tournage des scènes de présentation physique de plusieurs émissions. L’ensemble de l’équipe vient le saluer et discuter cordialement avec lui : Emilie Aubry, la présentatrice, mais aussi le réalisateur, le caméraman, l’ingénieur du son, la représentante de la production, le technicien, la maquilleuse. Valentin est impressionné par cet accueil, mais aussi par le matériel très technique et pointu qu’il découvre.

La séance de tournage débute. Valentin est très surpris : il imaginait qu’une introduction d’émission était vite « dans la boite. » Il découvre que c’est beaucoup plus complexe. On répète une même prise plusieurs fois à cause d’un bruit extérieur, d’une retouche de maquillage, d’un pli dans un vêtement, du rai de lumière d’un furtif rayon de soleil… Observateur, Valentin repère tous les moindres détails.

Curieux de nature, il est attentif à tout ce qui se passe autour de lui pendant l’enregistrement des différentes prises. Tout lui est nouveau et étonnant. Il comprend vite quels sont les rôles des uns et des autres. L’équipe s’en rend compte et le caméraman lui explique longuement le fonctionnement de son matériel. Juliette lui présente le moniteur et le prompteur. Le réalisateur lui confie un casque récepteur et lui propose de faire le clapman, un rôle qu’il assumera très consciencieusement, comme un pro, tout l’après-midi. Heureux et très sérieux, il va noter chaque prise sur le clap et la lancer, face à la caméra.

L’après-midi et le tournage se terminent. Valentin est ravi. Il avoue que ce qu’il a vécu est « super, extra, magnifique ! » Il faut maintenant rejoindre l’hôtel et choisir un restaurant aux alentours. Valentin adore les sushis et il y a justement un restaurant japonais pas trop loin. Il est VIP, alors…

Fatigué, Valentin profite d’une bonne nuit de sommeil avant un deuxième épisode. Ce matin, c’est la visite des studios ARTE et la rencontre avec l’équipe de montage.

Valentin est accueilli par son guide, Juliette, qui lui fait visiter les locaux. Il découvre d’abord les plateaux de tournage avec leur matériel impressionnant. Il pose pour une photo dans le petit local parfaitement insonorisé où Émilie enregistre les commentaires qui accompagnent les cartes. Il découvre l’immense pupitre avec boutons, curseurs et les écrans d’un ingénieur du son au travail, qui lui explique son activité et la rigoureuse précision indispensable dans ce qu’il fait.

Puis c’est la salle de montage. L’image de Valentin clapman, tournée la veille, est déjà sur l’écran. Un petit sourire de fierté et d’amusement éclaire son visage. Puis Juliette explique comment sont raccordées les introductions et conclusions filmées à la médiathèque avec les cartes et commentaires mis en place ici aux studios. Elle démontre sur le matériel, entre autres, l’utilité du clap dans les mains de Valentin sur l’écran. Il est indispensable pour la parfaite coordination entre l’image et le son.

La visite des locaux continue jusqu’à la salle où les concepteurs de l’émission Karambolage travaillent. C’est l’occasion d’une longue conversation avec Valentin, qui épatera ses hôtes par ses connaissances en géopolitique.

La visite terminée, il faut rejoindre la gare où, après un repas dans un restaurant, italien cette fois (autre choix de Valentin), il faut prendre le TGV du retour. Valentin est enchanté de ses deux journées et il le dit en évoquant ce qu’il a vécu : « Pour moi, c’est vraiment exceptionnel ! J’ai bien aimé les deux expériences, mais j’ai un peu préféré la deuxième journée. Je ne pensais pas qu’il fallait un travail aussi rigoureux pour monter une émission. »